Anesthésiques injectés

7 January 2012

Des substances appartenant à différents groupes chimiques peuvent après administration intraveineuse inhiber la conscience et servir d'anesthesiques. A la différence des anesthesiques inhales, la plupart d'entre elles cependant n agissent que sur l'état de conscience et n'ont aucun effet analgésique (exception ketamine). L'explication de cette action est, de façon indiscutable (sauf peut être pour le propofol) une insertion non spécifique dans la membrane des neurones.

La plupart des anesthesiques injectes se caractérisent par une durée d'action brève. La diminution rapide de 1 effet repose essentiellement sur une distribution après injection intraveineuse s'établit rapidement dans le cerveau bien irrigue une concentration élevée, l'anesthesie débute. Avec le temps, le produit va se repartir de façon égale dans l'organisme ce qui signifie que la concentration a la périphérie augmente tandis que celle dans le cerveau diminue distribution et dissipation de l'effet anesthesique. L'effet s'estompe sans que le produit ne quitte l'organisme. Une deuxième injection de la même dose immédiatement après dissipation de l'effet de la dose précédente peut pour cette raison provoquer une action plus longue et plus intense. Dans la plupart des cas ces produits ne seront donc injectés qu'une seule fois. Le propofol et l'etomidate seront cependant perfuses également pendant une durée plus longue, pour provoquer une perte de conscience. Si lors d'une anesthesie aucun anesthesique inhale n'est utilisé, on parle d'une anefthem intraveineuse totale (AIVT).

La ketamine a une action analgesique qui selon l'état de la perte riconscience, dure jusqu a une heure après injection. La capacité a induire une perte de connaissance dure seulement un quart d'heure environ. Apres son réveil, le patient peut éprouver une dissociation entre le monde exteneur et ses sensations intérieures (anesthesie dissociative). On observe souvent une perte des souvenirs de la phase de réveil, cependant les gens se plaignent en particulier au réveil, d'expériences pénibles. Celles ci peuvent être évitées par l'administration de benzodiazepines (ex. midazolam). L'action centrale de la ketamine réside dans une interférence avec le glutamate un neurotransmetteur excitateur. La ketamine bloque un pore cationique au niveau d'un canal active par le glutamate appelé récepteur NMDA. Le NMDA ou N-Methyl-D-Aspartate, est une molécule exogène, qui est un agoniste spécifique de ce récepteur. La ketamine peut augmenter le rythme cardiaque et la pression artérielle par l'intermédiaire d'une libération de catecholamines.

Le propofol est une substance re marquablement simple a synthétiser, son action débute rapidement et s'estompe facilement, d'une façon très agréable pour le malade. L'intensité de l'effet est aisément modulable lors d'une administration de plus longue durée.

L'etomidate affecte a peine les fonctions végétatives. Il inhibe la synthèse de cortisol, ce qui peut être utilise lors d'une hyperactivite des glandes surrénales (maladie de Cushing).

Le midazolam est une benzodiazepine a dégradation très rapide qui peut donc être utilisée pour l'induction d'une anesthesie.